Le nouveau président du Conseil d’administration du CQF est un homme d’affaires aguerri. Propriétaire d’une dizaine de franchises Sports-Experts dans la grande région de Montréal, il gère près de 500 employés. Il s’agit de Paul André Goulet et en janvier, il a accepté le mandat de président du Conseil d’administration du Conseil québécois de la franchise.

Paul-André Goulet est pour ainsi dire né dans la franchise grâce à son père qui lui, dès les années soixante, bâtissait les fondations de ce qui allait faire partie de la grande bannière Sports Experts. Faut-il le rappeler que ce grand réseau a fêté l’an dernier ses 50 années d’existence. Ce n’est pas rien!

«Depuis mon tout jeune âge, j’entends parler de franchise. L’entreprise que je possède aujourd’hui est une relève d’entreprise familiale. Très tôt j’ai été initié au commerce de détail, mais aussi au modèle d’affaires de la franchise. Je crois posséder une connaissance assez approfondie de l’univers de la franchise. »

 

Son implication au CQF est digne de mention.

Monsieur Goulet siège au conseil d’administration depuis 4 ans déjà. Au sein du CQF, il a touché un peu à tout. À un moment donné, Pierre Garceau, PDG sortant du CQF, l’a invité à s’impliquer au niveau du Temple de la renommée, puis se sont ajoutées d’autres responsabilités. Depuis les trois dernières années, il a pris la charge du Comité du Gala. Le Gala, mine de rien, c’est l’évènement le plus important de l’année pour le CQF. Une soirée haute en couleur où les honneurs sont au rendez-vous et le plaisir de réseauter avec ces pairs est une partie de plaisir inscrite comme un must dans l’agenda de bien des membres!

Il faut croire que le succès génère le succès à quelque part, le voilà donc président.   Monsieur Goulet succède à Christian Champagne qui a occupé le rôle de président au cours des dernières années et qui se sentait prêt à céder sa place.

 

Comment envisage-il son rôle de président du conseil d’administration?

Dans un sens, il se retrouve à être un peu le gardien des sceaux. Il va sans dire qu’il apportera assurément une sensibilité et une attention à la réalité du franchisé compte tenu de son expérience à ce titre.

« C’est important de le souligner que je suis le premier franchisé à présider le C.A. Je viens pour ainsi dire de l’autre coté de la clôture. Le poste avait toujours été réservé soit à des fournisseurs ou encore plus souvent à des franchiseurs. D’un autre coté, le rôle du président du conseil d’administration est de veiller à ce que les membres soient bien représentés et qu’ils soient bien écoutés. Cela va de soi. Par ailleurs, il n’en demeure pas moins que le gros du travail revient au PDG du CQF, c’est-à-dire Monsieur Garceau et éventuellement son successeur. »

 

La perspective du franchisé quant au modèle d’affaire.

Selon Monsieur Goulet, la franchise, c’est un modèle universellement reconnu. « C’est une façon de se lancer à son compte en ayant à quelque part un filet de sécurité ou à tout le moins, une forme de garantie qu’on ne sera pas seul, que du côté du franchiseur, on aura l’aide dont on a besoin pour obtenir du succès un peu plus rapidement. Un des rôles des franchiseurs est justement d’aider les franchisés à réussir. »

Le modèle amène plusieurs avantages lorsqu’on le compare au concept de se lancer à son compte à partir de zéro. Celui qui part à son compte doit tout faire part lui-même, tout créer. À son avis, le taux de succès est bien plus bas chez les entrepreneurs qui partent seuls alors qu’en franchise, le pourcentage d’entreprises qui réussissent à dépasser le cas des 5 ans est très élevé. Le système de franchise et l’aide du franchiseur y jouent beaucoup quant à la réussite des franchisés.

Pour illustrer ce point, Monsieur Goulet nous rappelle que le fait de travailler avec une marque qui a déjà développé ‘sa recette’, ses méthodes, ses façons de faire, tout cela constituent des atouts pour l’entrepreneur en franchise. Il ajoute que « souvent même les contacts ont un rôle important. Il ne faut pas oublier qu’un franchiseur a souvent accès, comme c’est mon cas, à des baux et des emplacements avec des conditions beaucoup plus avantageuses qu’un entrepreneur seul qui occupe exactement la même superficie. Il va sans dire aussi que la réception d’un projet de franchise n’est pas du tout la même auprès des locateurs dans un centre d’achat que lorsqu’on est seul à défendre son projet. »

Bref, la marque porte en elle toute une crédibilité en affaires.

 

Une continuité qui s’inscrit aussi par une présence à Expo Franchise Paris

En 2016, Monsieur Goulet ne rompra pas à ses bonnes habitudes et fera partie pour la cinquième année consécutive de la délégation québécoise qui se rend à Paris. Pour lui, cette participation à Expo Franchise Paris représente vraiment un moyen de rester ouvert à la nouveauté et au fait des nouvelles tendances. « À Paris, on se rend compte jusqu’à quel point le modèle de la franchise est très important. C’est bon de côtoyer ces gens-là et de s’ouvrir à toutes ces nouvelles possibilités qu’on y présente. Oui, certaines personnes réussissent à brasser des affaires au Salon, mais le simple fait d’y aller pour s’ouvrir à toutes ces nouveautés en vaut la chandelle. C’est une façon de se mettre en lien avec de nouvelles possibilités. On revient avec des idées, des concepts innovateurs et on tente d’appliquer cela dans nos entreprises et de se nourrir de ce qu’on a vu et entendu. »

 

En conclusion : la franchise marquée par l’engagement de Pierre Garceau et vouée à un bel avenir

Monsieur Goulet compte s’appuyer sur ce que Monsieur Pierre Garceau a su bâtir au fil des ans. Qu’il s’agisse des ponts qu’il a créés avec la Fédération Française de la Franchise à Paris ou encore les nombreuses initiatives qu’il a su mener à bon port, « Monsieur Garceau est et a été une des pierres angulaires du CQF. Il est en poste depuis plus de 10 ans et c’est lui qui a ouvert notre présence à Paris. Il a amené le CQF là où il est aujourd’hui grâce à son ardeur au travail, mais aussi beaucoup grâce à son imagination. Le CQF est solide financièrement. On a une influence dans le milieu des affaires. »

«Mon rôle est de m’assurer que le travail amorcé par Monsieur Garceau continue, qu’idéalement se bonifie et fasse rayonner le CQF autant que présentement et voire même un peu plus. Le modèle mérite d’être connu et reconnu. La franchise est un moteur important de l’économie. Faut l’encourager. C’est certainement une des meilleures pépinières pour créer des entrepreneurs au Québec, au Canada et ailleurs. Il faut le célébrer et aller encore plus loin. La franchise est une excellente façon de se lancer en affaires et de réussir », conclura Monsieur Goulet.